Actes d’héroïsme
Contrairement à ce que la page des plus beaux gadins pourrait laisser à penser, nous ne passons pas non plus notre temps à obtenir des échecs critiques notoires: de bien belles actions ont en effet elles aussi marqué notre Chronique. Voici donc un aperçu de ce dont nos personnages sont capables… en dépit des botchs!
ReDux
Flying cars
Les PJs étaient une fois encore dans les ennuis jusqu’au cou: ils étaient en effet soupçonnés d’avoir voulu attenter à la vie du régent Miklós Horthy. Occupés qu’ils étaient à fuir Budapest dans l’espoir de sauter dans l’Orient-Express avant que celui-ci ne quitte la gare, ils n’avaient rien trouvé de mieux à faire que de voler une voiture de la police afin d’éviter d’être capturés. Arrivés en vue de la gare, catastrophe: le train était sur le point de quitter le quai. Eut lieu alors un événement fort peu coïncidental, et néanmoins magnifique. Tandis qu’Irena écrasait l’accélérateur afin de forcer les portes de la gare, Helga demanda à un esprit de l’air de les guider dans ce périple. Sous les yeux ébahis des deux policiers qui la coursaient, la voiture prit alors littéralement sont envol, et traversa les vitres de la grande porte. Ce qui évita par ailleurs aux PJs de finir empalés sur la partie inférieure, qui était, elle, en métal. Merci Helga!
Surgi de l’ombre
Arrivés à Targujiu, les PJs ont décidé d’aider un couple d’amis de Nathanaël, les Carnatar, et d’aller sauver leur petite fille qui venait d’être enlevée. Lorsqu’ils la retrouvèrent, l’enfant était retenue prisonnière dans un chariot conduit par un homme étrange qui dégageait une aura de corruption manifeste. Tandis que le groupe s’approchait le plus discrètement possible de lui par la forêt, l’homme entreprit de posséder mentalement Helga pour la faire se retourner contre ses amis. Irena et Nathanaël auraient eux aussi très bientôt subi le même sort. C’est à ce moment que Jan, qui avait mentalement effacé sa présence, et n’avait par conséquent pas été détecté par l’ennemi, a subitement surgi des broussailles, tel une ombre à la silhouette menaçante. Il a paré d’une main de maître la gaffe dont Helga menaçait ses compagnons, l’a retournée contre sa propriétaire, et a utilisé la force de ce coup afin de briser l’emprise psychique de leur adversaire à tous, stupéfait et totalement pris au dépourvu.
Plongée vers l’enfer
A la fin du scénario à Istanbul, Ziya est tombé à l’eau depuis le bateau que poursuivait le groupe. Dans sa chute, il avait été capable d’arracher à leur ennemi Shamkiij, l’épée (et artefact magyque) qu’il avait dérobée; cependant, ne sachant pas nager, le Batini était condamné à couler à pic. N’écoutant que son courage et son instinct, Jan a laissé le contrôle de la vedette à Emel et a plongé à l’eau pour secourir Ziya, bravant les eaux noires et les courants mortels. Non seulement il est parvenu à le retrouver, lui et l’épée, à quelque chose comme vingt-cinq mètres de profondeur (dans la Méditerrannée, de nuit et en décembre, ce n’est pas peu dire!), mais de plus, sa volonté de survie lui a permis de remonter tout ce beau monde à la surface, où Ziya a pu ensuite être sauvé.
Imaginez le PJs dans le carosse mécanique d’un Nocker, en train de foncer à toute vitesse le long d’une voie umbrale. Imaginez-les coursés par une horreur abyssale digne des plus beaux tentacules polypeux de la grande époque cthulhienne, horreur dont ils ne se défont à grand peine que pour mieux se rendre compte qu’elle avait laissé une de ses larves collées sous le carosse. Imaginez la larve se mettant à grandir, et lançant soudain un tentacule à travers une des fenêtres du véhicule afin de se saisir d’Helga, qui bien évidemment ne porte aucune arme et est de plus déjà pas mal épuisée magyquement parlant….
Et maintenant, imaginez Helga attrappant le premier coussin qui passe sur la banquette, et effectuant un jet de dés plus couillu que tous les moutons géants de Seraphim réunis. Voilà comment notre Reine de la Nuit nationale peut à présent s’enorgueillir d’avoir bloqué l’attaque du larve de Tsathoggua avec un… petit coussin. Si ça ce n’est pas héroïque…
La Pierre de l’Ange
La caisse de la mort
Au cours du voyage des PJs en Terre-Miroir, dans Le Miroir des Mondes, Daniel Dufour s’est retrouvé interrogé par l’équivalent local des Technomanciens. Alors qu’ils le transféraient dans leur voiture blindée aux portes verrouillées, les mains liées par des menottes-taser du plus bel effet, un Maverick est parvenu à briser la barrière du Dôme de Strasbourg et à les attaquer. Le conducteur et son partenaire morts, Daniel a dû se débrouiller pour s’échapper tout seul. Par un pur effort de volonté et un acharnement à vivre total, il est parvenu à s’extraire de la voiture à demi déchiquetée, et à se traîner jusqu’aux autres PJs qui étaient à sa recherche.